De nombreuses mères n’ont pas de mal à créer un lien étroit avec leur enfant. Après tout, elles portent leur progéniture pendant neuf mois dans leur ventre, sous leur cœur, et ressentent chacun de ses mouvements. L’allaitement renforce encore cette relation. En revanche, de nombreux pères ont déjà du mal à établir une relation aussi intense avec leur enfant. C’est ce qu’on appelle « le bonding ».
De nombreux pères se sentent désécurisés. Ils se demandent s’ils sont vraiment nécessaires et si l’enfant les aime autant que la mère. Le corps y veille déjà. Après tout, l’ocytocine, une hormone produite par le corps, est activée et permet aux deux parents d’éprouver un amour inconditionnel pour leurs enfants.
Le contact physique régulier, clé du bonheur
Mais comme toute relation, les rapports se construisent sur beaucoup d’engagement et de travail. Une relation positive entre le père et l’enfant commence dès la naissance. Ainsi, le bébé ne devrait pas seulement être mis sur la poitrine de la mère, mais aussi sur celle du père. En principe, un contact physique régulier est finalement indispensable pour construire une relation intime. Dans ce contexte, les chercheurs en matière d’attachement soulignent que les pères devraient agir comme des interlocuteurs temporels, émotionnels et physiques pour leurs enfants. Leur rôle est d’assumer régulièrement le rôle de consolateur. Cette fonction renforce la confiance entre le père et l’enfant. En même temps, ce comportement procure un sentiment de sécurité et de sûreté.
La qualité est plus importante que la quantité
De plus, de petites attentions comme la lecture d’histoires le soir ou un bain commun contribuent à renforcer la relation entre parents et enfants. Parallèlement, les parents devraient veiller à satisfaire régulièrement les besoins de leur progéniture. Cela se fait par exemple en nourrissant les enfants ou en changeant leurs couches.
Même si les pères poursuivent leur activité professionnelle pendant la journée, il est tout à fait possible d’établir un lien intense avec sa propre progéniture.
Cultiver les rituels du soir
C’est un pas important dans la bonne direction que d’entretenir des rituels le soir ou que les pères soient simplement présents pour leurs enfants dans les situations de stress. Un plateau télé à 2 le Jeudi, des sushis le vendredi, une sortie piscine le dimanche matin, une soirée jeux de société le samedi soir, un tête-à-tête en amoureux par mois… Nous accomplissons beaucoup de rituels sans même nous en rendre compte ! À vous de trouver ce qui fait plaisir à votre famille. Avec des adolescents ou de grands enfants, il faudra faire preuve de davantage de souplesse et d’imagination pour leur donner envie de continuer à se joindre à vous. Un bon repas, un jeu ou une sortie de leur choix suffit en général à les convaincre.
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